• "Well, we're here once again -- Christmas comes faster and faster the
    older you get, I think," Laura Bush said at the tree ceremony this
    morning. "This is the very start of the holidays."

    Mais qui a dit qu'il ne se passait jamais rien aux Etats-Unis? 

     


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  • Alors voilà. La semaine dernière,
    Meg (collègue-chef de moi) et moi-même avons réalisé que Thanksgiving nous
    donnait un jour de congé dans la semaine. Oh joie. Alors, prises d'une
    impulsion subite, on se dit que c'est le moment ou jamais de se faire une petite
    virée. On se décide rapidement pour le Sud, direction Savannah.


    Petit rappel: "mais c'est quoi Thanksgiving?"=



    Il était une fois les premiers colons. Installés sur ce nouveau monde hostile,
    ils crèvent la dalle, incapable de faire pousser les cultures connues, et ne
    sachant ni quoi chasser, ni quoi manger. C'est à ce moment que les indiens
    (avec lesquels ils sont en guerre quand même) sortent de leur tipi pour leur
    apprendre des trucs, et leur filer les restes du diner. On festoie, on est
    content, c'est Thanksgiving.
    Mais aujourd'hui, on ne remercie plus les indiens. On remercie dieu, c'est à
    n'y rien comprendre...





    On prend donc la route, à bras-la-corps. On mange du Mac Bitume pendant 9h, et on arrive, fourbues mais
    contentes à Savannah. Mais c'est bien évidemment parce qu'on était venues
    chercher le soleil et la chaleur, qu'on a eu des records de froid et de la
    pluie tout le long du trajet. On n'était pourtant pas vraiment déçues car c'est
    une très belle ville. Petite mais poétique et mystérieuse à souhait. On y
    trouve des parcs, des petites places, et des maisons magnifiques. Et puis c'est
    quand même le sud. Les gens sont plus sympathiques (on ne me demande pas ma
    carte d'identité dès que je veux rentrer quelque part par exemple), et la
    bouffe est bien différente (vive la noix de pécan). A ce sujet, je recommande
    vivement la soupe de crabe (femelle le crabe, il paraît que ça change tout), au
    coin du feu si possible, surtout quand on a les pieds mouillés.

    Après deux jours, on repart en s'arrêtant frequemment sur le chemin (Charleston, Fayetteville..). Et en
    testant tout ce qui existe (ou presque) en resto-route. Faites-moi penser à
    reprendre mes études, et écrire une thèse sur les resto-routes américains...

    Maintenant j'aimerai bien continuer à voyager en voiture. J'aimerai bien me faire tout le sud comme
    ça.
    Restos de bord de route, motels, découvertes, asphalte... Parce que ce
    pays est tellement grand qu'on a l'impression qu'on pourrait rouler
    pour toujours sans jamais passer une frontière. Grisant. 








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  • Salut la compagnie,

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>Parce que j'ai bien le sentiment de ne pas faire mon boulot de « Reporter de la vie américaine », j'aurai voulu vous parler des dernières élections et tout ça mais, malheureusement, il ne s'est strictement rien passé du côté de chez moi. Mais alors rien. Alors oui les démocrates ont été élus comme partout, mais bon, Washington ça fait à peine partie d'un état. C'est un peu une ville fantôme juridiquement. Et puis déception aussi : comme l'emblème des démocrates c'est une mule (ou un âne...heu...), je m'attendais à une débauche de quadrupèdes dans la cité, et puis rien. Non décidément Washington, c'est pas Manita Banana.<o:p> </o:p>


    Mais pour raconter des trucs quand même, et suite à la question rituelle : « Mais qu'est ce que tu peux bien boutiquer là-bas ma grande ? », j'ai décidé d'expliquer plus au moins la teneur de mon activité qui se résume en deux points :

    a) Imaginez de jeunes étudiants américains qui au milieu de leurs études se disent brutalement : « Ciel mais je n'ai jamais vu le monde ! », et qui rajoute les ¾ du temps « J'ai toujours voulu connaitre Pariss! » et puis qui se disent enfin : « Tiens, si je devenais prof.» Ils contactent alors tout tremblants les services concernés, et sont envoyés n'importe comment, dans tous les sens, dans des écoles en France pour faire les assistants de langue. (Souvenez-vous de l'assistant d'anglais qui vous apprenez les paroles de chansons débiles) .

    Bon.



    Maintenant devinez qui s'occupe de ce bordel. 



    b) Maintenant pour ceux qui ont déjà tenté de venir faire des études aux Etats-Unis, souvenez-vous de la complexité des démarches, des problèmes avec l'administration et des sommes folles à engager. Ensuite, imaginez que la France, suivant la brillante philosophie du « mais c'est lui qui a commencéééeuuuuu ! », essaie de faire la même chose aux étudiants américains. Ca y est. Vous avez une idée du glorieux projet auquel je participe.

    Bref, voilà de quoi se composent mes riantes journées.


    On s'en marre debout.


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  • Pour Halloween, toute la famille s'est réunie...

    Isn't scary?  


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